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Crédits photos : André Hébrard

Mardi 6 novembre 20h15

Uzès

Ancien Évêché

Et dans le trou de mon cœur, le monde entier

Compagnie Euphoric mouvance

À partir de 14 ans

durée 1h30

Dans toutes les larmes, s’attarde un espoir. 

     Le quai d’une gare… Un train qui n’arrive pas…

     Dorothy rêve violemment d’émancipation et tente d’entraîner Minou, sa meilleure amie au Burger Palace. Minou n’en veut plus des burgers, depuis qu’elle s’est fait violer par un copain qui puait le burger ! Bouli et Marcel spéculent sur un avenir incertain. Douglas a pris le ciel sur la tête tandis que Dulcinée cherche inlassablement le grand Amour. Soudain surgit Lila Louise ; elle vient de là-bas, où l’on se bat pour la liberté et la démocratie… Et tout bascule.

     Sept jeunes comédiens pleins de fougue et d’énergie lancent des mots qui ricochent, suscitent l’émotion, bouleversent. Ils bondissent, sautent, grimpent, en un tourbillon réjouissant et vivifiant. Théâtre physique, rythmé et jubilatoire pour évoquer une jeunesse électrisée en quête de tendresse, d’écoute et d’amour au sein d’une société brutale.

 

de Stanislas Cotton

Texte édité aux Editions Lansman début 2015.

Ce texte a reçu le soutien de la commission Nationale d’aide à la création de textes dramatiques (CNT)

Il a également été Finaliste du Grand Prix de littérature dramatique 2016 (Artcena)

 

« Dans toutes les larmes s’attarde un espoir. »

Simone de Beauvoir

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Mise en scène  Bruno Bonjean

Jeu  Gautier Boxebeld, Emma Gamet, Grégoire Gougeon, Lisa Hours, Nicolas Luboz, Laura Segré,

Béatrice Venet

Assistante à la mise en scène  Ariane Bernard

Travail corporel  Vanessa Blottière

Création musicale  Gabriel de Richaud

Costumes  Céline Deloche

Scénographie et création lumières  Sylvain Desplagnes

avec le soutien de l'ONDA

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Production CIE EUPHORIC MOUVANCE

Coproduction Ville de Bellerive, Ville de Riom.

Avec le soutien du Conseil Général de l’Allier, de l’Europe, du Leader, du Pays Vichy Auvergne, de la DRAC Auvergne - Rhône - Alpes, du CNT, de la SPEDIDAM, de Vichy Communauté, du CFA d’Asnières, de la ville de Cusset et les Editions Lansman

Critiques rédigées par les élèves de Première ES1

du lycée Charles Gide d'Uzès

Classe de Madame Bellone

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            La pièce de théâtre Et dans le trou de mon cœur, le monde entier a été jouée le mardi 6 novembre 2018 dans la salle de l’ancien évêché d’Uzès. Les sept acteurs sur scène faisaient partie de la compagnie Euphoric Mouvance et écrite par Stanislas Cotton qui est un auteur belge. Les acteurs incarnent aussi bien par leur énergie et par l’art d’interprétation de ce type de théâtre physique intégrant le mouvement, la danse, les manipulations d’objets ainsi que les acrobaties, cela accompagné par des extraits musicaux angoissants, afin que les spectateurs ressentent des émotions liées au thème principal de la représentation qui est la guerre.

            Les acteurs ont joué fidèlement les différents personnages afin que le public comprenne les caractères de chacun. Ils incarnent une jeunesse rebelle et excentrique en évoquant plusieurs sujets sensibles tels que le viol, la politique et les relations compliquées.

Dorothy et Minou sont deux jeunes filles, l’une ne supporte pas ses parents et elle souhaiterait les jeter à la « décharge ». Et l’autre a vécu une expérience traumatisante en se faisant violer au « Burger Palace ». Leurs amis Marcel et Bouli tentent d’imaginer leur avenir qui reste assez flou entre ouvrir une boutique de lingerie ou de livres. Douglas, quant à lui doit servir en tant que soldat donc il va attendre le train nerveusement, il ne se sent pas capable. Il va se préoccuper de l’adultère de son épouse. Il ressent de la résignation mêlée à la peur lorsqu’il rencontre Dulcinée qui une fille « pas facile » recherchant l’amour. Puis, Lila Louise revient de la guerre complètement changée. Elle va décrire son passé au public.

            A mon avis, cette pièce est originale et ne ressemble pas à une pièce de théâtre classique, elle sort du commun. En effet, les acteurs se déplacent en effectuant des acrobaties sur un échafaudage. C’est spécial mais cela apporte du dynamisme. Lorsque les personnages ne jouent pas et n’énoncent pas leurs répliques, ils vont adopter des positions statiques autour de la structure métallique cela m’a surprise au départ car normalement à la fin d’une scène, les personnages qui ne sont pas concernés sortent du plateau de représentation.

            De plus, les vêtements des personnages sont très colorés ce qui exprime la jeunesse joyeuse mais dans leur cas cela fait opposition à la situation et à la pression de la guerre. L’Etat qui a envoyé des jeunes gens pour se battre ayant un avenir bouleversé. Ou bien de ne plus revenir chez eux.

            J’ai apprécié la pièce par le jeu d’acteur de certains personnages. Notamment, Lila Louise qui revient du front métamorphosée car elle a dû faire face à la mort. Elle ne ressent plus aucune humanité. Par exemple, le moment où le regard vide, les autres jeunes l’inspectent et ne voient plus aucun signe de vie alors qu’elle est bien présente.

J’ai aimé le dynamisme des personnages tout au long de la pièce. Par ailleurs, j’ai beaucoup moins apprécié certains propos qui pour moi étaient un peu vulgaires. Et ses paroles n’étaient pas forcément utiles à la compréhension de la pièce.

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                                                                                                                LHEROT Clara 1ES1

      Dans le cadre de notre année de première, nous avons dû, avec notre professeure de Français, aller voir une pièce de théâtre. Nous avions le choix entre trois pièces et j’ai choisi « Et dans le trou de mon cœur, le monde entier ».

Dans cette pièce il y avait sept personnages d’une vingtaine d’années. Il y avait deux filles, Minou et sa meilleure amie Dorothy, et deux autres filles Dulcinée et Lila Louise. Il y avait aussi trois garçons Marcel, son ami Bouli et un homme qui s’appelle Douglas. Ils étaient tous atypiques : Minou s’est fait abuser sexuellement, Dorothy, elle, n’a que des relations sans lendemain et Lila Louise revient de la guerre. Marcel a le béguin pour Dorothy, Dulcinée est tout simplement spéciale et l’on ne comprend pas toute son histoire. Bouli passe son temps à se plaindre (surtout de son mal de ventre) et la femme de Douglas est infidèle.

      La scène se déroulait sur le quai d’une gare et comme décors il y avait des feuilles mortes sur le sol et des échafaudages en arrière-plan dont ils se servaient pour s’assoir, s’allonger ou même faire des acrobaties. J’ai bien aimé le décor. Il était simple et pas trop chargé, ce qui nous permettait de pouvoir davantage nous concentrer sur les personnages.

     Quant à l'histoire, dès les premières minutes j’étais sceptique. En effet, on apprend que Minou s’est fait abuser sexuellement et la seule réaction de sa meilleure amie (si on peut appeler ça comme ça) a été de dire « ah pas de chance ». Je ne sais pas si le metteur en scène a voulu que cela soit comique mais ça ne l’était pas du tout. Peut-être a-t-il voulu dénoncer le fait que chaque jour des femmes subissent des agressions, mais j’ai trouvé cela mal tourné. On aurait plutôt dit que c’était une chose très banale. Au début elle veut se venger et faire du mal à son agresseur, mais à la fin on dirait plutôt qu’elle en tombe amoureuse. J’ai trouvé cela très malsain. Le personnage de Dulcinée est aussi très spécial. Elle paraît folle et tout le temps sur la défensive. De plus, son histoire personnelle est très particulière et on ne comprend pas trop…. Mais ce n’est pas la seule chose qu’on ne comprend pas dans cette pièce de théâtre. Pourquoi le mal de ventre de Bouli est autant mis en avant ? Il y a-t-il une raison ? Pourquoi dans cette pièce de théâtre notre septième et dernier personnage revient de la guerre ? Pourquoi la guerre fait-elle partie de cette pièce ? Est-ce que les personnages ont pris de la drogue et ce serait cela le « Burger Palace » un endroit où on vend de la drogue, ou une drogue spéciale ? Ce serait pour cela que Minou ne voudrait plus y aller ? Car elle s’est fait abuser quand elle était droguée et que son agresseur aussi ? La fin aussi était à la limite de l’incompréhensible.

Le dernier personnage entre un peu dans les clichés. Elle a un beau discours féministe (ce que pour ma part je trouve très bien), mais bien sûr on tombe dans le cliché de la femme « forte » qui a un caractère et une force que les gens qualifient de « caractère d’homme » et qui est homosexuelle. Être féministe ne veut pas dire être homosexuelle. Ils auraient pu faire le personnage de Dorothy, Minou ou Dulcinée homosexuel. Mais non, ils ont choisi le seul personnage de la féministe de la pièce. Comme si le stéréotype de la féministe qui fait la guerre n’est pas assez fort. Puis je n’ai pas trop compris (et je ne suis pas la seule de ma classe) pourquoi était-elle dans un tribunal pour se faire juger ? Ils parlent de choses qu’elle a fait par amour pour une femme qui était aussi à la guerre, mais qu’a telle fait exactement ? Il y avait aussi parfois quelques longueurs et on perdait le fil…

      Pour conclure, je ne recommande pas cette pièce de théâtre, que ce soit pour des gens de seize ans que pour des gens d’une quarantaine d’années ou plus. Malgré le fait que les acteurs jouaient bien, l’histoire ne m’a pas conquise et la vulgarité et les moments trop malsains de cette pièce m’ont mise mal à l’aise.

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Lara

Une pièce à en rester sur le quai

 

                Mardi 6 novembre 2018 à la salle polyvalente d’Uzès, dans un cadre scolaire nous avons été accompagnés de notre professeur de Français pour assister à la pièce Et dans le trou de mon cœur, le reste du monde. Mise en scène par Bruno BONJEAN, cette pièce abordant le thème des préoccupations de la jeunesse, suit à la lettre le texte écrit par Stanislas COTTON, auteur dramatique belge.

 

Sur le quai d’une gare, attendant le train, Dorothy raconte à sa meilleure amie Minou, son plan pour assassiner ses parents alors que Douglas assez impatient, est en retard. Marcel et Bouli s’interrogent sur leur future carrière dans le monde du travail tandis que Dulcinée cherche le vrai amour. Apparaît alors un nouveau personnage, Lila, ancienne soldat revenue du champ de guerre.

 

Cette pièce m’a beaucoup plu, entre les personnages hauts en couleurs et leur histoire, rien ne pouvait me laisser m’endormir. Je fus tout d’abord impressionnée par la mise en scène mélangeant danse et hauteur grâce à une structure métallique où sont incrustées des échelles un peu partout. Cette pièce m’a garantie de la bonne humeur et de l’énergie tout au long de la séance. Le choix de faire apparaître les personnages et leur histoire par groupes de deux étant liés, m’a facilitée l’entrée dans l’univers de la pièce.

                De l’envie des émanciper ses parents à la future création d’une boutique de lingerie, cette pièce évoque également certains sujets assez sombres et douloureux m’ayant touchée. Sachant qu’il pourrait arriver cette situation à quiconque : avoir été violé ou être sans forcément le vouloir enceinte ou encore trouver sa femme dans un lit avec un autre homme. Je n’ai pu que ressentir de la compassion pour ces personnages. J’ai bien aimé le personnage de Dorothy, pétillante, amusante, enthousiaste, elle représente les jeunes en pleine crise d’adolescence qui sont agacés de leurs parents. C’est ce point même qui nous permet de nous identifie à elle.

                Minou est très touchante, jeune fille un peu effacée, elle porte un lourd secret qu’elle a du mal à dire à sa meilleure amie. On a donc envie de l’aider, de la pousser mais nous ne sommes que spectateurs.

                Bouli et Marcel, un duo qui se complète. L’un assez sérieux voulant ouvrir une bibliothèque et l’autre un jeune homme assez dragueur rêvant d’entrer dans l’armée. Ce duo comique nous fait passer un bon moment grâce à leur humour enfantin.

                Douglas est le personnage que j’ai le moins apprécié. Même si la révélation dont il nous fait part n’est pas joyeuse, Je n’ai pas été emporté par son caractère, peut-être parce qu’il avait, à mon point de vue, moins de splendeur à côté des autres personnages, il semblait éteint.

                En dernier point, j’aimerais aborder le vocabulaire employé tout au long de la pièce du moins une partie de la pièce. Je l’ai trouvé assez vulgaire et un peu trop osé même si à notre âge, on pourrait penser que nous employons ces termes, alors que non. C’est l’un des seuls points négatifs que j’ai pu relever de cette pièce.

                La fin n’était pas si Prévisible et ne m’a pas déçue.

 

Le passage m’ayant le plus marqué est celui ou Bouli et Marcel s’amusaient à se tirer dessus « pour de faux ». J’ai bien ri à ce moment-là et j’ai trouvé que cela allait très bien aux personnages.

 

B.M

           Au commencement de la pièce, une musique sourde et chaotique envahit la salle.

Le décor est simple, le sol est recouvert de feuilles ainsi que des échafaudages en fond de scène.

 

            Les personnages ont une vingtaine d’années. Ils sont sept, tous portent des habits très colorés et originaux. Ils possèdent aussi des noms particuliers. Ils vont tour à tour nous immerger dans leurs histoires à leur manière, parfois avec un humour gras qui ne reflète en aucun cas la jeunesse actuelle. Chaque personnage évoque un passage difficile de sa vie actuelle ou passée. Ils dénoncent notamment les différents problèmes actuels de notre société, sans retenue, comme : le racisme, le harcèlement, le viol, les violences contre les femmes, l’homosexualité ou encore la drogue.

Mais, malgré le fait qu’ils soient différents les uns des autres, ils ont tous un point en commun. Ils attendent un certain train dont la destination nous est inconnue. Ce train est la métaphore de la vie, pleine d’incertitude. Arriveront-ils à prendre ce train ?

Tout au long de la pièce, un lien se crée avec les personnages. Certains même peuvent se reconnaître parmi ces personnages singuliers.

 

            Pour ma part, j’ai moyennement apprécié cette pièce, malgré une mise en scène réussie et des personnages attachants. J’ai trouvé les dialogues un peu trop grossiers. Je pense que l’auteur a voulu représenter la jeunesse actuelle mais que son interprétation est un peu trop poussée.

J’espère que ce n’est pas cette image que la société perçoit de la jeunesse.

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Ricardo

      Mardi 06 Novembre 2018, je suis allée au théâtre, à la salle de l’Ancien Évêché à Uzès. La pièce était jouée par la compagnie Euphoric mouvance et était intitulée Et dans le trou de mon cœur, le monde entier. La mise en scène a été réalisée par Bruno Bonjean. Tous les fauteuils rouges de la salle étaient remplis, une fois assise, je regardais les acteurs qui s’échauffaient sur la scène puis la musique s’est arrêtée et les lumières se sont éteintes. Sur la scène, se situait des sortes d’échafaudages et sept acteurs dont un dissimulé derrière l’un d’eux. Tous ces éléments de décor représentaient le quai d’une gare.

                Cette pièce a à la fois des défauts et des qualités pour ma part.

 

                Je vais commencer par les points positifs. La pièce évoque un sujet très important qui nous fait réfléchir à la fin de cette œuvre. Elle aborde un problème que les femmes rencontrent au quotidien comme le viol, les violences conjugales, les grossesses non désirées, le harcèlement de la part des hommes et un tas d’autres. Ce sont des sujets délicats qui méritent qu’on en parle et je trouve cela bien que ce soit évoqué à travers un spectacle car cela peut permettre que les gens soient mieux sensibilisés.

                La mise en scène est très spéciale car il y a aussi in jeu d’escalade sur les échafaudages. Certaines musiques sont très poignantes et en accord avec le sujet. Les chorégraphies sont bien réalisées et l’on comprend bien ce qu’elles représentent. Le tout associé nous emporte dans la vie de ces personnages et les péripéties qu’ils rencontrent.

 

                A présent, je vais aborder le défaut que j’ai retenu. Le langage employé dans certaines scènes m’a heurtée. En effet, même s’il représente les mots que l’on emploie de nos jours, le vocabulaire employé était trop vulgaire. Je dois dire que je me demande comment les spectateurs ayant un âge plus mûr n’ont pas été surpris sachant que je l’ai été et que je suis une lycéenne de seize ans. Le fait d’avoir un vocabulaire trop familier tout le long de la pièce peut devenir gênant et pesant même si en heurtant les spectateurs, cela peut permettre d’être plus attentif au message qu’il voulait faire passer.

 

                J’ai beaucoup apprécié cette pièce et son sujet poignant et je pense que ce genre d’œuvre peut faire ouvrir les yeux aux spectateurs sur ce qui est notre société actuelle. Cela peut également aider de potentielles victimes à en parler autour d’elles.

                                                                                                                                                                                                                                S.E

Et dans le trou de mon cœur le monde entier est une pièce de théâtre mise en scène par Bruno Bonjean, issue du livre de Stanislas Cotton. La pièce a été représentée à Uzès le 6 novembre 2018 et elle est interprétée par Gauier Boxebeld, Emma Gamet, Grégoire Gougeon, Lisa Hours, Nicolas Luboz, Laurène Thomas et Béatrice Venet.

 

        L’histoire se déroule sur le quai d’une gare, six personnes attendent un train qui n’arrive pas. Dorothy, Minou, Bouli, Marcel, Douglas et Dulcinée ont chacun leurs rêves, leurs projets, leurs inquiétudes et leurs problèmes que l’on découvre tout au long de la pièce. Puis arrive Lila Louise Guili qui revient de la guerre en mauvais état.

 

        Le scénario du spectacle était assez incohérent parfois, ce qui rendait la pièce incompréhensible, je trouve. La pièce était également assez vulgaire de temps à autre, le cliché de la jeunesse fougueuse était trop poussé à mon goût. Cependant le jeu des acteurs, la bande son, les éclairages et les décors étaient assez simples mais suffisants. La pièce pouvait être assez drôle et choquante par moments mais l’état d’esprit principalement ressenti est l’incompréhension surtout à la fin avec les monologues incessants du personnage de Lila, mais je pense que la pièce n’a pas été perçue de la même façon selon l’âge du spectateur.

 

       Pour conclure je pense que la pièce mérite d’être vue quand même pour que chacun puisse se faire son avis personnel mais je ne la recommanderais pas pour des jeunes personnes.

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Anaëlle

         La pièce de théâtre Et dans le trou de mon cœur, le monde entier est une pièce écrite par Stanislas Cotton, mise en scène par Bruno Bonjean et jouée par la compagnie Euphoric Mouvance composée de Boxebeld Gautier, Gamet Emma, Gougeon Grégoire, Hours Lisa, Luboz Nicolas , Thomas laurence et Venet Béatrice. La pièce s’adresse principalement aux adolescents et aux jeunes adultes, dans leur langage à propos de leurs problèmes et leur avenir incertain qui se prépare : chômage,menace de guerre, terrorisme, sur un fond d’amour et d’humour.

         Dans cette pièce on pourra suivre six jeunes personnages dans leurs problèmes et drames quotidiens, attendant un train qui n’arrive pas, certains d’entre eux feront de nouvelles rencontres tandis que d’autres auraient préféré les éviter, quand tout à coup un septième personnage entre en scène et déclenche un événement traumatique.

         Le texte des acteurs, les jeux de lumières et les bandes son travaillées vous permettront de plonger rapidement dans l’histoire et n’ennuieront pas les plus jeunes.

         Le but de la pièce étant de mettre en avant les problèmes et les inquiétudes des jeunes tout en les confortant, est une réussite. Elle traite du chômage avec les personnages de Bouli et Marcel, des agressions sexuelles à l’aide du personnage de Minou, de l’amour avec Dulcinée, du rêve d’émancipation avec Dorothy et enfin de l’horreur de la guerre et du terrorisme avec le personnage de Lila Louise.

On pourra tout de même reprocher à l’auteur le fait d’avoir utilisé un langage trop vulgaire ayant pour simple but de faire sourire les plus jeunes.

 

         Et dans le trou de mon cœur,le monde entier reste néanmoins une pièce de théâtre intéressante pour les jeunes, traitant de problèmes réels et d’actualité.

 

Thibault Troquereau, 1ère ES1.

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