Aurelio, jeune homme libre et insouciant, un brin dilettante, travaille au « Talon Aiguille » chez M. Lampadaire, comme vendeur de chaussures pour femmes. Passe Camélia, une jolie cliente qui  s’entiche de mules satinées. Tandis qu’elle les essaie, Aurelio est comme hypnotisé par la courbure de son « peton menu ». Dés qu’elle disparaît, il s’élance à sa poursuite…comme on poursuit un rêve. Il abandonne tout et se retrouve à la rue qui devient …son royaume.

C’est à la fois une variation de « La cigale et la fourmi », un conte de Perrault inversé et un hommage rimbaldien à la liberté des poètes. Aurelio est-il un résistant jusqu’au-boutiste de son utopie ou une simple cigale dilapidant sa vie ?

L’écriture de Stanislas Cotton, ce  « trousseur et détrousseur  » de mots créé l’écart poétique permettant de faire de cette quête dramatique un joli conte léger et drôle.