François Villon est né à Paris en 1431. Rebelle et joyeux drille, il mène une existence mouvementée faite d'errances.

        Rescapé des emprisonnements, tortures et condamnations à la pendaison, le troubadour médiéval, celui qui vit la fin de la Guerre de Cent Ans, médite sur la mort, les femmes, les riches et les pauvres, la rébellion…

        Il disparaît à 30 ans, laissant "Le Testament" : une énumération de legs grotesques ridiculisant celles et ceux qui ont trahi ou malmené le poète. Le public, initié ou non à la poésie, est surpris et séduit par la modernité du poète.

        Michel Arbatz, comédien chanteur passionné de Villon, a adapté ce poème à partir du moyen-français. Il réussit à le rendre accessible. Introduit par la voix off de Jean Louis Trintignant, ce texte est souvent très drôle car Villon est disons-le, une vraie langue de vipère.

        Et puis le ton change pour devenir méditation poignante sur la vieillesse, la mort, l'amour impossible.

        Ce monologue est entrecoupé astucieusement de ballades mises en musique pour la plupart avec Olivier-Roman Garcia, accompagnées de guitares et bouzouki